Fes

Avec intérêt nous nous sommes rendus chez un marchand d'étoffes qui avec ses deux fils avait un des rares ateliers de tissage encore en activité. Les deux fils, âgés d'une vingtaine d'années, étaient de grands amateurs de football et les murs étaient recouverts d'affiches représentant leurs idoles. Dans cet étroit atelier se trouvaient deux ou trois métiers à tisser. En un jour le tisserand pouvait fabriquer un grand pan d'étoffe, assez pour un kaftan ou une djellaba et gagner ainsi vingt Euros.

Traduction Ph. Gouny

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